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20 oct : Facebook Live sur les facteurs de risque

Retrouvez le REPLAY, sur notre chaine YouTube et sur le Facebook de la fondation ARSEP.

Les intervenant étaient les professeurs Emmanuelle Leray (épidémiologiste à l’Ecole des Hautes études en santé publique à Rennes) et Thomas Michiels (de l’Université catholique de Louvain à Bruxelles), auteurs du sujet central de la prochaine Lettre ARSEP sur les facteurs de risque : rôle des virus et de l'environnement.

Même si on ne peut pas encore prédire qui aura une sclérose en plaques (SEP) et qui ne l’aura pas, un consensus existe pour affirmer que cette maladie est complexe, plurifactorielle, pour laquelle il existe une prédisposition génétique : la maladie se développe chez des personnes génétiquement prédisposées après exposition à des facteurs de risque liés à l’environnement, c’est-à-dire là où les personnes vivent, travaillent, leurs comportements, leurs habitudes de vie, les infections qu’elles peuvent contracter...

Quels sont les éléments apportés par les études récentes sur le virus Epstein-Barr (EBV) ?
Une étude récente relance sérieusement la possibilité de l’association entre infections virales et SEP.
Des études avaient montré que les personnes qui contractent une mononucléose infectieuse (causée par le virus Epstein-Barr - EBV) au cours de l’adolescence avaient un risque accru de développer la SEP. Cependant, on estime que 90 à 95 % de la population mondiale est porteuse du virus EBV, ce qui complique fortement l’analyse.
La plupart des personnes porteuses du virus EBV sont asymptomatiques et ignorent même qu’elles sont infectées par ce virus ; seulement quelques personnes vont développer une sclérose en plaques.

Qu’en est-il des autres facteurs de l’environnement ?
Le fait d’avoir été infecté par le virus EBV n’est pas une condition suffisante pour être atteint de la sclérose en plaques. Une série d’autres facteurs de l’environnement ont été associés à la sclérose en plaques par des études épidémiologiques, notamment l’ensoleillement, le tabagisme, le mode de vie...

Une prévention de la SEP est-elle possible ?
La multiplicité des facteurs de risque identifiés ne permet pas de proposer une approche unique, objective. Ces facteurs ont été identifiés par une série d’études épidémiologiques observationnelles, mais les mécanismes expliquant comment ils participent au développement de la maladie ne sont pas toujours connus et rendent ainsi difficile la possibilité de prévenir la sclérose en plaques.

 

 Les intervenants ont apportés des réponses aux questions qui ont été posées en messages privés et sur Facebook.

 

Dernière mise à jour : 10/04/2024
Appelée SEP ou multiple sclerosis en anglais, la sclérose en plaques est une maladie neurologique qui détruit la gaine de myéline. Qu’elle soit de forme rémittente (à poussées) ou de forme progressive, il n’existe à ce jour aucun traitement curatif de cette affection. La Fondation ARSEP œuvre depuis 1969 avec ses bénévoles, aux côtés des facultés, de l’INSERM, du CNRS et de différents instituts de recherche médicale, dont l’ICM et Pasteur.