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3 jeunes chercheurs primés pour leurs travaux

Hélène Letscher, Adrian-Minh Schumacher et Maxime Bigotte, jeunes chercheurs dans le domaine de la sclérose en plaques, ont reçu, lors du congrès scientifique co-organisé à Paris le vendredi 1er juin avec la société espagnole de SEP (EME) la reconnaissance professionnelle de leurs pairs.

Ces prix, une dotation de 1.500 €, sont décernés à de jeunes chercheurs en formation, doctorat ou post-doctorat, dont les projets de recherche permettent des avancées majeures dans le domaine des sciences fondamentales ou cliniques sur la sclérose en plaques.

 

  • Prix du Meilleur Teaser à Hélène Letscher (Paris).

Ce prix récompense un(e) jeune chercheur(e) pour sa capacité à présenter, en 1 minute, de manière dynamique et convaincante, la valeur, la qualité et l’impact de son projet pour la maladie.

Hélène Letscher a mis au point un traitement dans un modèle murin de sclérose en plaques. Celui-ci repose sur l'autogreffe de cellules encore immatures capables de convertir les cellules pathogènes en cellules anti-inflammatoires faisant ainsi régresser la maladie.

 

  • Prix du Meilleur Poster affiché à Adrian-Minh Schumacher (Munich) et à Maxime Bigotte (Lyon).

Ce prix récompense un(e) jeune chercheur(e) pour l’originalité de son projet, la qualité de présentation de ses données, l’impact pour la sclérose en plaques et sa capacité à argumenter ses résultats face au Jury. Cette année, 2 prix ont été décernés

Adrian-Minh Schumacher a montré que la baisse de l’activité neuronale était due à une perte des jonctions entre les neurones (synapses) impliquant les cellules phagocytaires. Son objectif maintenant est de caractériser les mécanismes impliqués afin de développer un traitement spécifique contre la progression du handicap, l’atteinte cognitive ou la fatigue chez les personnes atteintes de SEP.

Les travaux de Maxime Bigotte ont montré que la barrière entre le cerveau et le liquide céphalo-rachidien (LCR), peut être ciblée par les auto-anticorps* de la Neuro-Myélite Optique (NMO). Ces résultats ouvrent ainsi de nouvelles perspectives sur le rôle de cette barrière dans les processus de neuro-inflammation.

*anticorps dirigés contre une ou plusieurs protéines de l'individu lui-même

 

 

Le jury était composé de membres des comités médicaux et scientifiques de la Fondation ARSEP et de la Société espagnole de sclérose en plaques (EME).

 

Dernière mise à jour : 14/03/2024
Appelée SEP ou multiple sclerosis en anglais, la sclérose en plaques est une maladie neurologique qui détruit la gaine de myéline. Qu’elle soit de forme rémittente (à poussées) ou de forme progressive, il n’existe à ce jour aucun traitement curatif de cette affection. La Fondation ARSEP œuvre depuis 1969 avec ses bénévoles, aux côtés des facultés, de l’INSERM, du CNRS et de différents instituts de recherche médicale, dont l’ICM et Pasteur.