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Etude : Arrêt du traitement de fond dans la SEP rémittente : quelles conséquences ?

Cette étude menée par une équipe Autrichienne a inclus 221 patients atteints d'une SEP rémittente (à poussées). Ces personnes avaient reçu un traitement de fond pendant au moins 1 an et ont été suivies au moins durant les 2 années qui ont suivi l'arrêt du traitement.

 

3 facteurs prédictifs indépendants concernant l'absence de poussée après l'arrêt du traitement ont ainsi été identifiés :

  1. un âge supérieur à 45 ans au moment de l'arrêt du traitement,
  2. l'absence de poussées pendant plus de 4 ans avant l'arrêt du traitement et
  3. l'absence de lésions rehaussées par le Gadolinium.

Il a été également montré qu’un score de handicap élevé à l'arrêt du traitement, un âge supérieur à 45 ans et une longue durée d'évolution de la maladie étaient associés à une progression du handicap après l'arrêt du traitement. 

Les auteurs concluent que, bien que le devenir d’un malade après l'arrêt du traitement est difficilement prévisible, les personnes âgées de plus de 45 ans, ayant reçu un traitement de fond pendant plus de 4 ans et ne présentant pas d’activité clinique ou IRM ont une forte probabilité de rester sans poussées après l'arrêt du traitement.


Bsteh G. et collaborateurs, Autriche. Multiple Sclerosis, Août 2017.

 

A noter cependant : il est fortement déconseillé d’arrêter son traitement sans en avoir parlé au préalable avec son neurologue.

Dernière mise à jour : 10/04/2024
Appelée SEP ou multiple sclerosis en anglais, la sclérose en plaques est une maladie neurologique qui détruit la gaine de myéline. Qu’elle soit de forme rémittente (à poussées) ou de forme progressive, il n’existe à ce jour aucun traitement curatif de cette affection. La Fondation ARSEP œuvre depuis 1969 avec ses bénévoles, aux côtés des facultés, de l’INSERM, du CNRS et de différents instituts de recherche médicale, dont l’ICM et Pasteur.