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Etude : siponimod dans la forme rémittente de SEP

22/12/2016
Le siponimod interagit avec des récepteurs spécifiques de la sphingosine-1-phosphate (S1P), protéines qui se trouve à la surface des lymphocytes T et B.
En se liant aux récepteurs de la S1P, le siponimod prévient l’activation de certains lymphocytes B et lymphocytes T et leur libération à partir des ganglions lymphatiques et du thymus, dans la circulation sanguine, puis dans le cerveau et la moelle épinière.

Au cours d’une autre étude réalisée avec un modèle murin de sclérose en plaques, le siponimod a permis de freiner l’activité de la maladie et d’éliminer les déficits neurologiques.

Dans cette étude de Phase II réalisée chez 252 personnes atteintes de la forme rémittente de SEP réparties en cinq groupes, différentes doses de siponimod ont été testées (0.25 mg, 0.5 mg, 1.25 mg, 2 mg et 10 mg).
Quelle que soit la dose, les effets indésirables étaient similaires : maux de tête, ralentissement du rythme cardiaque, étourdissements, infections nasales et de la gorge.

Les résultats montrent une diminution du nombre de lésions chez les patients ayant reçu les 4 doses les plus fortes. Toutefois, le nombre de nouvelles lésions visibles en IRM étaient plus faibles pour les 3 doses les plus fortes. Le taux annualisé de poussées était également plus faible pour les 3 doses les plus élevées comparativement aux 2 doses les plus faibles.

▶ Ces résultats encouragent à mener une étude de Phase III.

Kappos L et collaborateurs, International. JAMA Neurol. Septembre 2016

Dernière mise à jour : 10/04/2024
Appelée SEP ou multiple sclerosis en anglais, la sclérose en plaques est une maladie neurologique qui détruit la gaine de myéline. Qu’elle soit de forme rémittente (à poussées) ou de forme progressive, il n’existe à ce jour aucun traitement curatif de cette affection. La Fondation ARSEP œuvre depuis 1969 avec ses bénévoles, aux côtés des facultés, de l’INSERM, du CNRS et de différents instituts de recherche médicale, dont l’ICM et Pasteur.