FAQ Recherche
Cette étape est réalisée sur des animaux de laboratoire, le plus souvent des souris ou des rats. Elle est indispensable et obligatoire pour pouvoir effectuer les tests chez l'homme. C'est ce que nous appelons recherche préclinique.
La recherche fondamentale permet d'établir les fondements scientifiques indispensables à l'avancement du savoir ; elle concerne les projets de recherche scientifique tentant de répondre à une question biologique, sans finalité économique déterminée au moment de leur initiation. Elle est donc presque exclusivement le fait de laboratoires de recherche académiques (Inserm, CNRS, Université...). Les résultats de ces recherches peuvent pourtant être à l’origine d’avancées thérapeutiques ou diagnostiques majeures.
La recherche fondamentale en médecine vise à mieux comprendre le corps humain et ses maladies. Les études portent donc sur le fonctionnement normal et pathologique de l'homme.La recherche scientifique a pour objectif de prouver une hypothèse ou de répondre à une question précise en suivant une série d'étapes selon un protocole expérimental défini. Aujourd'hui, la recherche scientifique est collaborative et internationale. Les résultats obtenus bénéficient à l'ensemble de la communauté scientifique et leur développement profite à l'ensemble de la population.
Elle Permet par exemple de découvrir ous de vérifier les Effets Cliniques et pharmacologiques d'Un nouveau médicament et d'en Evaluer sa sécurité ous fils Efficacité, de Développer OÜ D'EVALUER de Nouveaux Équipements (imagerie médicale, .. .) Ou de techniques de Nouvelles Préventives, diagnostiques UO Thérapeutiques.
La recherche scientifique a pour objectif de prouver une hypothèse ou de répondre à une question précise en suivant une série d'étapes selon un protocole expérimental défini. Aujourd'hui, la recherche scientifique est collaborative et internationale. Les résultats obtenus bénéficient à l'ensemble de la communauté scientifique et leur développement profite à l'ensemble de la population.
La recherche fondamentale se déroule principalement au sein de laboratoires publics de recherche dépendant d'institutions plus larges comme les organismes publics de recherche et les établissements d'enseignement supérieur.
- Les organismes publics de recherche comprennent des "établissements publics à caractère scientifique et technologique", tels que l'Inserm, le CNRS, l'INRA, ... et des "établissements publics à caractère industriel et commercial" tels que le CEA, le CNES, etc.
- Les établissements d'enseignement supérieur comprennent non seulement les Universités, mais également les instituts nationaux polytechniques, les écoles normales supérieures, certaines écoles d'ingénieurs et des établissements tels que le Collège de France, le Muséum d'histoire naturelle...
- Des instituts spécialisés (Institut Pasteur, Institut Curie, ...), bénéficiant de crédits privés, contribuent également au développement de la recherche publique.
- Sur un même site, les laboratoires sont généralement regroupés en unités mixtes de recherche (UMR), associant organismes publics de recherche et établissements d'enseignement supérieur, afin de mutualiser les ressources et les moyens.
Elle est assurée par des médecins-chercheurs hospitaliers, chercheurs, infirmières, techniciens et attachés de recherche clinique (ARC). Généralement, des médecins non statutaires (notamment internes) participent aussi à cette recherche.
La recherche scientifique regroupe différents corps de métier : chercheurs, enseignants-chercheurs, médecins-chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs qui collaborent autour d'un ou plusieurs projets de recherche.
- Le chercheur a pour mission d'accroitre les connaissances, de diffuser l'information scientifique, de valoriser les résultats de recherche en participant aux progrès thérapeutiques et aux développements industriels de ses résultats. Pour cela, il doit définir ses projets de recherche, élaborer des protocoles, réaliser des expériences, analyser et interpréter les résultats, rédiger et publier des articles, participer et intervenir dans des congrès. Puis, avec l'évolution de sa carrière, il pourra être amené à encadrer une ou plusieurs équipe(s) et diriger plusieurs projets de recherche.
- A côté de ces activités centrées sur la production scientifique, le chercheur participe également à la formation des doctorants (étudiants de 3ème cycle universitaire qui obtiendront un doctorat d'université (niveau bac + 8), diplôme nécessaire pour accéder au grade de chercheur). Il peut aussi dispenser un enseignement universitaire.
- Les ingénieurs sont généralement chargés de la mise en application des expérimentations et de la conception des outils innovants qui permettront de conduire les expérimentations. Ils conçoivent et développent de nouvelles méthodes et techniques, et pilotent leur réalisation dans le cadre de projets scientifiques coordonnés par un chercheur.
- Les techniciens assistent les chercheurs et les ingénieurs dans la conduite et la réalisation des expérimentations.
- Les administratifs apportent un soutien logistique à l'équipe de recherche.
Il s'agit généralement de la publication de travaux de recherche originaux dont l'objectif est de contribuer au débat scientifique entre spécialistes ou de la publication d'ouvrages collectifs rassemblant des articles de revue ou de recherche autour d'un thème donné.
La publication d'un travail de recherche dans une revue scientifique permet de le confronter à la communauté scientifique et d'archiver les résultats pour référence ultérieure.
Les chercheurs sont très régulièrement évalués par leurs pairs pour estimer la valeur de leur travaux scientifiques et par leurs institutions pour l'évolution de leur carrière. Cette seconde évaluation se base naturellement sur la première.
- L'évaluation par les pairs se fait principalement sur la base de la rédaction d'articles sur leurs travaux de recherche (publications scientifiques). Ces articles doivent être publiés dans des revues à "comité de lecture", c'est à dire que la publication de l'article est soumise à l’avis d’un comité scientifique qui décide de la publication ou non des résultats. Ces revues sont destinées à un public de spécialistes uniquement, sont accessibles dans les Bibliothèques universitaires et de recherche, mais ne sont pas vendues dans le commerce.
- L'évaluation par les institutions se base donc sur la publication des résultats par le chercheur, la compétitivité internationale des recherches, la reconnaissance des avancées dans le domaine et le transfert des résultats vers l’Industrie et la clinique.
Les laboratoires et les institutions dont ils dépendent sont également évalués et comparés entre eux afin d'améliorer et d'adapter les politiques de recherche.
La diffusion des connaissances scientifiques peut prendre des formes diverses : il peut s'agir de publications, de rapports, de brevets, de communications orales, etc. Mais elles peuvent également être incorporées dans de nouvelles machines, de nouveaux instruments ou dispositifs de recherche, de diagnostic, ...
Ces connaissances, diffusées au sein de la communauté scientifique, bénéficient à l’ensemble des chercheurs au niveau international, permettent au chercheur d'être reconnu par ses pairs et de recevoir en retour les moyens nécessaires à la poursuite de son travail.
La recherche est financée par l'Etat, grâce à des financements récurrents ou ciblés, et par des fonds privés, c'est à dire par tous les moyens techniques et/ou financiers ne découlant pas d'une aide de l'état.
Les financements récurrents accordés par l'Etat sont composés des salaires des chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs statutaires (fonctionnaires). Ils permettent de financer les charges inhérentes aux laboratoires (électricité, téléphone, entretien des équipements, ...) et d'attribuer à chacune des équipes de recherche un budget couvrant une partie des frais de fonctionnement (consommables de laboratoires, équipement en matériel, ...).
Les financements ciblés sont attribués à une équipe après évaluation et sélection d’un projet de recherche en réponse à un appel d'offres sur un thème scientifique prédéfini ; seule une minorité de projets sont sélectionnés et donc financés après chaque appel d’offres. Ces appels d'offres peuvent être organisés par les organismes de recherche (Inserm, CNRS, ...), par l'Agence National de la Recherche (ANR), par les Hôpitaux (PHRC) ou par l'Etat lui-même (exemple le Grand Emprunt pour le financement de cohortes telles que l’OFSEP). Des financements européens et internationaux existent également. Les financements ciblés représentent la plus grande part des budgets nécessaires à la mise en œuvre des projets de recherche.
Toutefois, les financements accordés par l'Etat sont souvent insuffisants pour mener à bien un projet de recherche.
Les chercheurs font donc de plus en plus souvent appel à la générosité des particuliers, via les fondations, associations de patients ou de recherche, ainsi qu'au mécénat d'entreprises. Ces financements sont attribués à un chercheur pour un projet donné, également en réponse à des appels à projets dont la thématique est fixée en fonction de la cause défendue par l'association, la fondation ou l'entreprise. Ces financements privés peuvent être alloués au fonctionnement ou au recrutement sur CDD de personnels de recherche (jeune chercheur ou technicien). Ils sont parfois la principale ou seule source de financement de l’équipe.
Chaque projet soumis aux appels d'offres (annuel ou exceptionnel) est analysé par un ou deux experts appartenant au comité médico-scientifique (CMS) et par deux experts n'appartenant pas au CMS et dont l’un au moins est chercheur hors de France.
Les experts sont choisis en fonction de leur spécialité, de leur expertise sur un thème précis et de leur absence de conflit d’intérêt direct avec le dossier (projet ou candidat).
Les rapports des experts doivent tenir compte du caractère innovant du projet, de sa faisabilité, de sa pertinence scientifique, de son impact pour la recherche sur la SEP et de la qualité de l'équipe demandeuse. Chaque expert attribue une note allant de 1 (décevant) à 5 (excellent) par demi point. La note moyenne attribuée par les deux experts externes au CMS contribuera pour 30 % de la note finale attribuée lors de séance plénière du CMS. Les candidats, y compris lorsque le demandeur appartient au CMS, ne peuvent pas assister à la discussion de leur projet. Si un demandeur appartient au CMS, il n'a bien évidemment pas le droit de vote sur son projet.
Le nombre de dossiers subventionnés sera fonction du montant de la subvention accordée par le Conseil d'Administration (CA), c'est à dire en fonction des dons recueillis, et de la validation du CA. Aucun projet ayant reçu une note inférieure à 3/5 ne pourra être subventionné. Généralement, un tiers environ des projets sera financé.
La thèse est réalisée après validation de la Licence (qui se fait en 3 ans) et du Master (qui se fait en 2 ans) ou après une école d'ingénieur. Elle se déroule généralement sur 3 ans. Toutefois, une dérogation pour une année supplémentaire peut être accordée pour raison exceptionnelle (maladie, maternité, difficultés particulières avec le projet de recherche). Le diplôme obtenu est le Doctorat d'Université.
Cette expérience complémentaire dans son domaine de recherche s'acquière dans un laboratoire différent de celui de la thèse, souvent dans un pays étranger.
De nombreuses institutions comme l'Inserm, le CRNS, l'ICM, l'Institut Pasteur, les universités de recherche en France et à l'international (San Francisco, Boston, Londres, Munich, Génève...) recoivent grâce aux divers appels d'offres lancés tous les ans le soutien financier de la Fondation ARSEP. Parce que pour aller plus vite, il faut trouver les meilleurs chercheurs là où ils sont, les collaborations sont aujourd'hui indispensables.
Grâce à la générosité du public, plus de 30 millions € ont été versés à ces institutions pour faire avancer la recherche sur la sclérose en plaques faisant de l'ARSEP la première structure non publique à soutenir la recherche sur la SEP en France.