Gérer les symptômes

Les symptômes survenant au cours de la sclérose en plaques sont très variés dans leur localisation, leur intensité et au cours de la journée en fonction de la fatigue. Les traitements sont donc différents pour chaque personne en fonction du type de symptômes. Leur prise en charge est pluridisciplinaire avec l’intervention possible de plusieurs professionnels de santé (neurologues, médecins de médecine physique et de réadaptation, urologues, gastroentérologues...) et paramédicaux (infirmières, kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes...). Elle repose sur des médicaments, instaurés progressivement pour une meilleure tolérance, et sur des mesures hygiéno-diététiques (pour les troubles vesico-sphinctériens par exemple), des séances de kinésithérapie (pour les tremblements ou les douleurs par exemple) ou de psychothérapie (pour les troubles psychologiques) ou encore des appareillages.
La fatigue
La fatigue est un symptôme très fréquent (50 à 90% des patients) et gênant dans la SEP. Ses causes sont multiples et doivent être identifiées pour un meilleur traitement. Elle peut être directement liée à l’activité inflammatoire de la maladie ou découlée de certains traitements de fond, d'une altération de la qualité du sommeil (du fait des douleurs, de la spasticité ou des troubles urinaires) ou encore d'un syndrome dépressif.
La fatigue est un symptôme très fréquent (50 à 90% des patients) et gênant dans la SEP. Ses causes sont multiples et doivent être identifiées pour un meilleur traitement. Elle peut être directement liée à l’activité inflammatoire de la maladie ou découlée de certains traitements de fond, d'une altération de la qualité du sommeil (du fait des douleurs, de la spasticité ou des troubles urinaires) ou encore d'un syndrome dépressif.
Les douleurs
La douleur constitue l'un des symptômes les plus fréquents de la SEP (50% des patients). Elle peut survenir très précocement et son apparition n'est pas corrélée à la durée de la maladie. Toutefois, sa fréquence augmente avec l'âge, la durée d'évolution et la sévérité des troubles. La douleur peut être une conséquence directe ou indirecte de la maladie. Il est donc important de comprendre l'origine pour proposer un traitement adapté.
La douleur constitue l'un des symptômes les plus fréquents de la SEP (50% des patients). Elle peut survenir très précocement et son apparition n'est pas corrélée à la durée de la maladie. Toutefois, sa fréquence augmente avec l'âge, la durée d'évolution et la sévérité des troubles. La douleur peut être une conséquence directe ou indirecte de la maladie. Il est donc important de comprendre l'origine pour proposer un traitement adapté.
Les troubles psychologiques
Vivre avec une maladie chronique entraine inévitablement des changements psychologiques (modifications de l'humeur, anxiété, dépression, ...). Ces changements sont normaux, mais ils ne doivent pas être ignorés. Le suivi psychologique permettra de déterminer si ces troubles sont une conséquence de la maladie ou s'ils sont associés à une dépression.
Vivre avec une maladie chronique entraine inévitablement des changements psychologiques (modifications de l'humeur, anxiété, dépression, ...). Ces changements sont normaux, mais ils ne doivent pas être ignorés. Le suivi psychologique permettra de déterminer si ces troubles sont une conséquence de la maladie ou s'ils sont associés à une dépression.
Les tremblements
Les tremblements survenant au cours de la SEP peuvent toucher les membres supérieurs, inférieurs ou la tête et entraîner une gêne fonctionnelle parfois importante. Ils peuvent rendre difficile certains gestes du quotidien comme faire sa toilette ou se nourrir. Mais ils peuvent également créer un réel handicap dans le monde du travail.
Les troubles cognitifs
Ces difficultés cognitives, vécues par de nombreux patients atteints de sclérose en plaques, correspondent principalement à une diminution des capacités de concentration et de mémoire. Ces problèmes cognitifs peuvent affecter tous les domaines de la vie des malades (vie familiale, professionnelle, relations amicales et sociales…) et peuvent avoir une incidence négative sur la qualité de vie des patients.
Télécharger le fichier
Les troubles vésico-sphinctériens
Les troubles urinaires dans la SEP sont fréquents quelle que soit la forme de la maladie. Ils sont pénalisants en terme de qualité de vie et de retentissement psychologique voire social. Leur prise en charge est conditionnée par un bilan clinique, biologique, radiologique et urodynamique permettant d’évaluer leur retentissement et les mécanismes impliqués.
Les troubles urinaires dans la SEP sont fréquents quelle que soit la forme de la maladie. Ils sont pénalisants en terme de qualité de vie et de retentissement psychologique voire social. Leur prise en charge est conditionnée par un bilan clinique, biologique, radiologique et urodynamique permettant d’évaluer leur retentissement et les mécanismes impliqués.
A lire également et téléchargeable sur le site de la Fondation ARSEP :