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Polar Kid : Il vole au bout du monde contre sa maladie

En 2012, les médecins lui avaient annoncé qu'il ne prendrait plus jamais les commandes d'un avion. A 34 ans, on venait de lui diagnostiquer une sclérose en plaques. Mais Loïc Blaise n'est pas du genre à baisser les bras. 

En 2018, Polar Kid s'aventure au cœur même de l'Arctique pour ouvrir la dernière route aérienne encore jamais bouclée autour du globe : le « Tour du Monde des Glaces ». Les expéditions Polar Kid 2017 et 2018 sont des croisades au profit de la lutte contre la sclérose en plaques. Tout don est le bienvenu. Mais, confronté à l'urgence de la maladie, Loïc Blaise nous sensibilise à la nécessité d'agir au plus vite contre cette sclérose en plaques qui nous frappe tous : le réchauffement climatique.

UN COMBAT DE 22 000 KM

A bord d’un hydravion ultra-léger et ultra-propre, l’expédition POLAR KID va durer 80 jours, au nord du 66ème parallèle. Elle unifie toutes les nations du Grand Nord par un vol circulaire de plus de 22 000 km, en 80 jours.
En quelque 50 étapes, Polar Kid part à la rencontre des peuples et écosystèmes des terres polaires, premiers à subir les conséquences du réchauffement climatique. L’expédition recueille, pour la mémoire de l’humanité, des images précieuses d’une banquise vouée à disparaître à court terme. Tournées à 360°. Sous le soleil permanent du printemps arctique, pour nous inciter à agir avec lui, Loïc Blaise nous invite à nous confronter à une sclérose en plaques planétaire qui nous touche tous : la destruction de notre monde manifeste et incontestable au Cercle Arctique. Si nous ne pouvons plus en supprimer la cause, il nous faut à minima faire face ensemble à ses multiples conséquences. La détresse des peuples du nord est donc la notre.

 

En savoir plus : projet Polar Kid et Loïc Blaise 

Dernière mise à jour : 14/03/2024
Appelée SEP ou multiple sclerosis en anglais, la sclérose en plaques est une maladie neurologique qui détruit la gaine de myéline. Qu’elle soit de forme rémittente (à poussées) ou de forme progressive, il n’existe à ce jour aucun traitement curatif de cette affection. La Fondation ARSEP œuvre depuis 1969 avec ses bénévoles, aux côtés des facultés, de l’INSERM, du CNRS et de différents instituts de recherche médicale, dont l’ICM et Pasteur.